THE LONG WALK (2025) Marche ou crève - Cinemaniacs.be
THE LONG WALK Marche ou crève
Le jeune Garraty va concourir pour " La Longue Marche ", une compétition qui compte cent participants. Cet événement sera retransmis à la télévision, suivi par des milliers de personnes. Mais ce n’est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi…
Une adaptation qui marche
Soyons honnête, les bonnes adaptations de Stephen King au cinéma sont rares.
The Long Walk semblait suivre le même chemin que ses prédécesseurs : deux heures à regarder des gars marcher pendant des jours pour une récompense finale où un seul survivra. Autant dire que j’étais moyennement motivée. Sur papier, ça ressemblait à un hybride entre Highlander et Hunger Games : 'il ne peut en rester qu’un'.
Mais dès les premières images, je suis prise à contre-pied. On est loin de la réalisation basique qui fait le succès de nombreux films américains : pas de musique tapageuse, pas d’acteurs bodybuildés, pas de surinterprétation. Ici, tout est brut, rêche, ridé, humide, gris. Première agréable surprise.
Et puis, en quelques minutes, on est happé. Par l’histoire. Par les personnages. Par cette route interminable qui devient aussi mentale que physique. La haine, l’amitié, la terreur, la douleur, la révolte, le doute, le désespoir... À chaque pas, c’est à l’intérieur d’eux-mêmes qu’ils plongent.
Ils traversent des villages où tout semble rongé par une immense dépression. Les femmes, elles, apparaissent comme les dernières survivantes de ce monde dictatorial et sans espoir.
Petit bonus : la présence de Mark Hamill, pour sa deuxième participation à une adaptation de Stephen King (il avait déjà joué cette année dans le soporifique The Life of Chuck).
Casquette militaire, lunettes de soleil, barbe de plusieurs jours et voix autoritaire : il est impeccable dans le rôle du Major sadique, père de cette compétition mortelle.
Cette dystopie surprend jusqu'au final. Prolongez l'expérience en rentrant chez vous à pied. La route vous semblera... mais chut!!!!