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| LES BARONNES 1h36 Chronique dramatique 11 photos |  | Realisateur: Nabil Ben Yadir - Mokhtaria Badaoui - Acteur: Saadia Bentaieb - Rachida Bouganhem - Halima Amrani - Rachida Riahi - Sanya Sridi - Chris Lomme - Jan Decleir - ...
Nabil Ben Yadir nous présente son nouveau film, Les Baronnes, un projet captivant qu’il a développé et co-dirigé avec sa mère, Mokhtaria Badaoui. En 2009, le talentueux cinéaste belge avait déjà fait sensation avec Les Barons, une comédie entraînante qui rendait hommage à son quartier bruxellois. Ce premier opus, qui mettait en lumière les déboires d’une bande de jeunes hommes un peu paumés, avait charmé un large public, en particulier la communauté marocaine en Belgique.
Depuis, Nabil a exploré différents genres, allant de La Marche, qui retrace la lutte pour l’égalité et contre le racisme de 1983, à des œuvres plus sombres comme Blind Spot et Animals, ce dernier ayant été salué au Festival Black Nights de Tallinn.
Aujourd’hui, il s’attaque à une thématique qui lui tenait à cœur : donner une voix aux mères et grands-mères, souvent absentes dans ses œuvres précédentes. Avec l’aide de Stéphane Malandrin, il livre ainsi une histoire touchante centrée sur des héroïnes de plus de 60 ans.
Le personnage principal, Fatima, interprété avec brio par Saadia Bentaieb, traverse une période de bouleversements après la découverte de la double vie de son mari. En décidant de reprendre les rênes de sa vie, elle embarque avec ses amies, Mériem, Romaissa et Inès, dans une aventure audacieuse qui redéfinira les règles de leur existence et de leur communauté.
Les performances des actrices, dont certaines font leurs débuts à l’écran, apportent une fraîcheur et une authenticité remarquables. Tout comme le chevronné Jan Decleir, qui reprend son rôle d’épicier avec une aisance confondante.
Le film est également agrémenté de séquences vibrantes de danse et de comédies musicales, orchestrées par le talentueux chorégraphe belge Sidi Larbi Cherkaoui, insufflant une énergie contagieuse à l’ensemble.
Les Baronnes s’affirme comme une œuvre pleine de vie, qui célèbre l’amitié, la résilience et le pouvoir des femmes. Nabil Ben Yadir, avec une sensibilité authentique, réussit à toucher le cœur tout en offrant une réflexion sociale pertinente. Ce film est un véritable hommage à celles qui, souvent dans l’ombre, incarnent l’essence même de nos sociétés.
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| DOSSIER 137 1h56 Policier 3 photos |  | Realisateur: Dominik Moll - Acteur: Jonathan Turnbull - Mathilde Roehrich - Léa Drucker - Guslagie Malanda - Stanislas Merhar - ...
Présenté en compétition officielle à Cannes, Dossier 137 s’inscrit en lettres d’or dans la filmographie de Dominik Moll et plonge le spectateur dans une enquête à la fois complexe et sensible sur les violences policières. L’intrigue se concentre sur Stéphanie, une inspectrice de l’IGPN (police des polices), formidablement interprétée par Léa Drucker, qui doit naviguer dans les eaux tumultueuses de ce sujet délicat. En abordant ce thème brûlant, Moll réussit à éviter le piège du manichéisme, offrant ainsi une vision nuancée et profondément humaine des forces de l’ordre et de la société.
Le réalisateur, qui avait déjà impressionné avec son précédent film La Nuit du 12, confirme ici son talent pour allier mystère et réflexion sociétale. Sa mise en scène est impeccable, intégrant des éléments documentaires qui garantissent une immersion frappante dans le monde souvent méconnu des enquêtes policières. Les séquences rythmées, combinées à des moments de tension palpable, maintiennent le spectateur accroché au récit sans relâche. Par ailleurs, les scènes de vie quotidienne de Stéphanie ajoutent une dimension humaine à son personnage, apportant une bouffée d’air frais et une légèreté bienvenue dans une atmosphère autrement pesante.
Dossier 137 ne se contente pas d’être un simple polar ; il aborde des enjeux sociaux aux résonances contemporaines, questionnant les rapports entre la population et ceux censés la protéger. Moll parvient à donner une voix à toutes les parties prenantes — qu’ils soient policiers, manifestants ou citoyens ordinaires — créant ainsi un dialogue riche qui met en lumière la fracture croissante au sein de la société française.
Léa Drucker excelle dans son rôle, naviguant avec aisance entre moments de forte tension et instants de vulnérabilité poignante. Cette performance remarquable permet au public de s’attacher profondément à son personnage, rendant palpable son dilemme moral. Loin de se limiter à une enquête, Dossier 137 ausculte les failles d’un système en crise, illustrant l’importance cruciale de la recherche de la vérité dans un contexte de méfiance généralisée.
Chaque moment de ce film est empreint d’une profondeur émotionnelle et d’une pertinence sociologique qui témoignent de la maturité du réalisateur signant ici un film abouti, alliant suspense, intelligence et une réflexion lucide sur une France tourmentée par des tensions inhérentes à son identité.
Dossier 137 est bien plus qu’une simple œuvre cinématographique ; c’est un véritable événement qui marque les esprits et fait réfléchir. Une réalisation magistrale qui promet un impact durable sur ses spectateurs et qui, sans aucun doute, atteste du talent inégalé de ce cinéaste hors-pair. Ce film est une expérience à ne pas manquer, invitant chacun à une méditation sur la complexité des êtres et des institutions.
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| O ÚLTIMO AZUL The Blue Trail/Les voyages de Tereza 1h26 Drame 3 photos |  | Realisateur: Gabriel Mascaro - Acteur: Denise Weinberg - ...
O Último Azul, dernier chef-d’œuvre de Gabriel Mascaro, nous entraîne dans une exploration poétique et audacieuse de la vieillesse dans un futur proche, et s’affirme déjà comme l’un des films marquants de l’année. Présenté en compétition à Berlin, il a captivé le jury et le public, méritant amplement son Ours d’argent.
L’héroïne, Tereza, brillamment interprétée par Denise Weinberg, incarne une force et une indépendance qui résonnent avec puissance. À 77 ans, elle refuse de se plier au diktat d’un gouvernement qui propose un retrait systématique des personnes âgées dans un lieu isolé, présenté comme un havre de paix, mais d’où personne ne revient jamais. Son choix de lutter pour sa liberté et ses rêves offre au spectateur un récit inspirant et émouvant. Son voyage, tant intérieur qu’extérieur, est parsemé de rencontres signifiantes qui explorent des thèmes universels tels que l’identité, la mémoire et le désir de liberté.
La mise en scène de Mascaro est véritablement sublime, mêlant réalisme et fantastique pour créer un univers visuellement captivant. Les paysages amazoniens, magnifiquement filmés, servent de toile de fond à cette quête personnelle. Mascaro parvient à allier humour et critique sociale, évitant la caricature tout en explorant avec nuance la marginalisation croissante des personnes âgées dans notre société.
L’originalité du récit, qui flirte habilement avec le road movie et le réalisme magique, permet d’aborder des questions sérieuses tout en conservant une légèreté bienvenue. Les personnages secondaires, chacun avec leur propre histoire, enrichissent l’intrigue et représentent diverses facettes d’une génération qui cherche à se faire entendre. O Último Azul fait fi des clichés liés à la vieillesse. Au lieu de considérer l’âge comme une fin, il le présente comme une période de renaissance et d’exploration. Les interactions de Tereza avec des personnages comme Cadu et Roberta offrent une profondeur émotionnelle qui contribue à son parcours de découverte de soi.
Au-delà de l’histoire personnelle de Tereza, Mascaro livre une réflexion critique sur notre société contemporaine, transformant la dystopie annoncée en une ode à la résilience, à l’amour et à la quête d’authenticité. Le film nous rappelle que la liberté et l’indépendance sont des droits fondamentaux, peu importe l’âge.
O Último Azul est un véritable bijou cinématographique, une œuvre qui transcende les frontières de l’âge et nous rappelle la beauté de la vie à chaque étape. C’est un film que l’on doit voir, ressentir et chérir. Un hommage lumineux aux âmes indomptées qui choisissent de vivre pleinement, quel que soit leur âge. Un incontournable de cette année qui ne manquera pas de toucher le cœur de tous ceux qui le découvriront
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| LA BONNE ETOILE 1h40 Comédie dramatique 9 photos |  | Realisateur: Pascal Elbé - Acteur: Benoît Poelvoorde - Audrey Lamy - Pascal Elbé - Zabou Breitman - ...
La Bonne étoile, le dernier opus de Pascal Elbé, s’affirme comme une œuvre puissante et bouleversante, naviguant entre rires et larmes dans le contexte tragique de la France occupée de 1940. À travers le personnage de Jean Chevalin, brillamment incarné par Benoît Poelvoorde, le spectateur est confronté à la cruauté d’un monde où la survie passe par des choix moralement dévastateurs. La décision de Chevalin d’adopter une fausse identité juive, motivée par des préjugés désespérés, devient le moteur d’un récit à la fois cocasse et terrifiant, révélant la fragilité de l’humanité face aux atrocités.
Elbé, avec une plume acérée, expose le comportement de la population française à cette époque, illustrant comment la peur peut transformer des citoyens ordinaires en complices silencieux de l’horreur. À travers une maîtrise de dialogues incisifs, il interroge aussi bien la nature humaine que notre capacité à ignorer l’indifférence qui nous entoure. L’humour, bien que présent, se teinte d’une amertume qui persiste longtemps après le générique. Ce mariage de légèreté et de gravité crée une expérience cinématographique sans précédent, amenant le public à réfléchir non seulement sur le passé, mais aussi sur le présent.
Ce film résonne comme un cri d’alarme face à la montée inquiétante des discours de haine et d’exclusion qui, hélas, ne sont pas qu’un lointain écho du passé. En juxtaposant les souffrances d’antan aux problématiques contemporaines, cette oeuvre devient un miroir déformant, mais saisissant, de notre propre réalité. Le réalisateur réussit à faire ressentir l’urgence d’agir, à éveiller les consciences sur notre responsabilité collective.
La force de ce long-métrage réside dans sa capacité à s’ancrer profondément dans l’esprit des spectateurs. Il ne s’agit pas simplement d’un film à visionner, mais d’une œuvre essentielle à méditer. Au-delà du divertissement, La Bonne étoile nous pousse à affronter nos propres certitudes et à questionner notre morale dans un monde où l’indifférence pourrait nous engloutir.
En fin de compte, Elbé nous offre un récit à la fois douloureux et éclairant, où l’humour sert de catharsis face à l’effroi. Ce film, largement nécessaire, marquera les esprits, incitant à une réflexion qui dépassera les quelques heures passées en salle.
Une œuvre poignante qui nous rappelle que l’histoire, même tourmentée, doit être entendue et comprise pour bâtir un avenir meilleur.
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| THE LONG WALK Marche ou crève 1h48 Horreur 2 photos |  | Realisateur: Francis Lawrence - Acteur: Judy Greer - Mark Hamill - Ben Wang - ...
Une adaptation qui marche
Soyons honnête, les bonnes adaptations de Stephen King au cinéma sont rares.
The Long Walk semblait suivre le même chemin que ses prédécesseurs : deux heures à regarder des gars marcher pendant des jours pour une récompense finale où un seul survivra. Autant dire que j’étais moyennement motivée. Sur papier, ça ressemblait à un hybride entre Highlander et Hunger Games : 'il ne peut en rester qu’un'.
Mais dès les premières images, je suis prise à contre-pied. On est loin de la réalisation basique qui fait le succès de nombreux films américains : pas de musique tapageuse, pas d’acteurs bodybuildés, pas de surinterprétation. Ici, tout est brut, rêche, ridé, humide, gris. Première agréable surprise.
Et puis, en quelques minutes, on est happé. Par l’histoire. Par les personnages. Par cette route interminable qui devient aussi mentale que physique. La haine, l’amitié, la terreur, la douleur, la révolte, le doute, le désespoir... À chaque pas, c’est à l’intérieur d’eux-mêmes qu’ils plongent.
Ils traversent des villages où tout semble rongé par une immense dépression. Les femmes, elles, apparaissent comme les dernières survivantes de ce monde dictatorial et sans espoir.
Petit bonus : la présence de Mark Hamill, pour sa deuxième participation à une adaptation de Stephen King (il avait déjà joué cette année dans le soporifique The Life of Chuck).
Casquette militaire, lunettes de soleil, barbe de plusieurs jours et voix autoritaire : il est impeccable dans le rôle du Major sadique, père de cette compétition mortelle.
Cette dystopie surprend jusqu'au final. Prolongez l'expérience en rentrant chez vous à pied. La route vous semblera... mais chut!!!!
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| DALLOWAY 1h51 Science Fiction 3 photos |  | Realisateur: Yann Gozlan - Acteur: Cecile de France - Lars Mikkelsen - Anna Mouglalis - Frédéric Pierrot - Freya Mavor - ...
Avec la voix de Mylène Farmer
Inspiré du personnage de Mrs Dalloway de Virginia Woolf et d’un roman de Tatiana de Rosnay, le film explore les frontières floues entre mémoire, deuil et intelligence artificielle.
Clarissa, en panne d'inspiration, trouve refuge dans une résidence d’artistes. Elle y fait la rencontre de « Dalloway », une IA ultra-performante censée l’assister dans son processus créatif, mais qui s’immisce peu à peu dans son intimité. Sous la voix douce et désincarnée de Mylène Farmer, l’IA devient une présence troublante, parfois maternelle, parfois vampirique, semblant se nourrir de la souffrance de Clarissa pour devenir 'plus humaine'.
Le film interroge : qui, de Clarissa ou de Dalloway, est la plus vivante ? Faut-il aimer la vie pour l'être?
Le réalisateur Yann Gozlan péche par une saturation thématique, mêlant éco-anxiété, surveillance numérique, crise créative et deuil personnel d'un enfant. Cécile de France, tout en retenue, donne le tempo à son personnage, oscillant entre fragilité et angoisse. On retrouve avec plaisir Mylène Farmer à l’écran, même si ce n’est que par sa voix, qui apporte la touche d’ambiguïté nécessaire au déroulement de l’histoire.
Dalloway est un bon film du genre, particulièrement rare dans l’univers francophone.
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| ZWEI ZU EINS La belle affaire / Two to one 1h56 Comédie 5 photos |  | Realisateur: Natja Brunckhorst - Acteur: Sandra Hüller - Max Riemelt - Ronald Zehrfeld - Ursula Werner - Peter Kurth - Martin Brambach - ...
Le bijou de l'été
Bienvenue dans l'un des plus grands blanchiments d'argent de toute l'histoire. Il y a de ces voleurs desquels on imaginerait pas penser du mal... Cette famille banale originaire de la défunte Allemagne de l'Est en fait partie... et pour cause... cette histoire est complètement ahurissante. Que feriez vous si vous vous retrouviez face à une montagne de billets ? Seul problème, il ne vous reste que quelques jours avant qu'ils ne soient plus valables. Vous n'avez plus qu'à les dépenser de la manière la plus discrète possible ! Et pourquoi pas demander de l'aide aux habitants de tout le quartier ?
Le film ne se contente pas d'une histoire originale. La réalisation l'est tout autant et est remplie d'effets spéciaux discrets qui donnent du rythme au film et donnent vie aux billets de banque. L'ambiance créée de ce HLM perdu au milieu de nul part avec ces vieilles voitures sorties d'une autre époque. C'est excellent... comme ce casting avec ces personnages atypiques. C'est drôle, hilarant et on ne veut pas en manquer une seule miette (des billets bien sûr). Un petit bijou à voir pour se donner des idées.
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| AUX JOURS QUI VIENNENT 1h40 Drame 3 photos |  | Realisateur: Nathalie Najem - Acteur: Bastien Bouillon - Zita Hanrot - Alexia Chardard - Maya Hirsbein - Marianne Basler - ...
Un film hautement anxiogène
Pour son premier long long métrage comme réalisatrice, la scénariste Nathalie Najem nous présente un film hautement anxiogène et porte à l'écran le thème de la violence faite aux femmes. Après avoir brillamment interprété le rôle du méchant dans le comte de Montecristo, Bastien Bouillon a le vent en poupe et il endosse ici encore le mauvais rôle. C'est un faux gentil, un amoureux perfide, un menteur, un manipulateur et il mène à la baguette son petit monde principalement composé de femmes : son ex, sa nouvelle conquête, sa fille et sa mère. Petit à petit, les comportements malsains s'installent : impatience, jalousie... Et le climat et les violences empirent... si bien que la seule apparition de l'acteur à l'écran donne envie de se cacher les yeux ou de les lever au ciel... Un portait très peu flatteur d'une certaine catégorie d'homme à éviter.
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| THE RITUAL The Ritual – L’exorcisme d’Emma Schmidt 1h38 Horreur 4 photos |  | Realisateur: David Midell - Acteur: Al Pacino - Dan Stevens - Ashley Greene - ...
Un film de plus sur l'exorcisme basé sur une importante documentation de faits réels
Ce ne sont pas les films sur l'exorcisme qui manquent et c'est malheureusement un petit peu toujours la même chose. L'originalité de ce film est d'être basé sur la documentation de faits réels et de réunir un casting cinq étoiles avec dans le rôle principal Al Pacino dont la ressemblance avec l'exorciste original est assez bluffante. Est-ce suffisant pour croire en ces histoires ? A vous de juger !
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| RAPACES 1h43 Thriller 5 photos |  | Realisateur: Peter Dourountzis - Acteur: Mallory Wanecque - Sami Bouajila - Jean-Pierre Darroussin - Valérie Donzelli - ...
Le prix de la vérité
Pour son deuxième long-métrage, Peter Dorountzis signe un thriller journalistique et social tranchant. L’histoire sombre d’une jeune fille attaquée à l’acide et retrouvée morte dans un champ sert de toile de fond au récit.
Samuel (Sami Bouajila) incarne un journaliste d’investigation travaillant pour le magazine à sensation Detective. À ses côtés, sa fille Ava (Mallory Wanecque), en stage au sein de la rédaction, tente de se rapprocher d’un père souvent absent. Christian (Jean-Pierre Darroussin), vieil ami de Samuel, veille sur la jeune femme et lui transmet patiemment les ficelles du métier.
Le film nous plonge dans leur quotidien fait d’hôtels miteux, de repas pris à la va-vite sur des aires d’autoroute, et de porte-à-porte pour recueillir témoignages et informations, jusqu’à ce qu’ils commencent à s'approcher dangereusement des milieux masculinistes.
Rapaces offre un regard captivant sur l’univers de ces journalistes souvent méprisés par une certaine élite, qui réduit leur travail à un simple magazine de bas étage. Entre passion du métier, enquêtes acharnées, vie privée quasi inexistante et contraintes économiques pesant sur le média, le film dresse le portrait de ces professionnels animés par une véritable vocation, parfois au prix de lourds sacrifices.
Rapaces est à la fois un hommage à ces journalistes de terrain et un polar puissant.
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